Un an plus tard, l’Armée du Salut continue d’offrir de l’espoir aux Ukrainiens

Salvation Army worker huddles and encourages those affected by war
by The Salvation Army in Canada
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Le 24 février 2022, la Russie envahissait l’Ukraine et lançait une guerre qui sème la destructionet force les habitants à fuir leur pays.

Depuis, l’Armée du Salut continue d’exercer son ministère en première ligne, particulièrement en Ukraine et dans les pays voisins, mais également au Canada et dans le monde entier.

Un an après le début de la guerre en Ukraine, nous avons recueilli les réflexions de trois personnes qui nous offrent des perspectives uniques sur le conflit et l’intervention de l’Armée du Salut.

La première réflexion vient de la capitaine Svetlana Bochkareva, officière de l’Armée du Salut en poste à Kharkiv, en Ukraine : « Le jour où la guerre a débuté, j’ai converti le sous-sol de notre poste en abri anti-bombes. Les gens étaient terrifiés, bouleversés et en larmes. Les enfants sanglotaient. J’étais consciente que cet abri pouvait se transformer en fosse commune, mais je l’ai ouvert, car nous avions besoin d’un refuge. J’ai demandé à Dieu de nous accorder sa protection. L’endroit était chauffé, et nous avions de l’eau et de la nourriture. En peu de temps, le refuge s’est rempli. »

La deuxième réflexion est livrée par Anastasiia Adelson, une réfugiée ukrainienne qui a reçu l’aide de l’Armée du Salut à Victoria, et qui travaille maintenant pour l’organisation auprès de réfugiés comme elle : « À mon arrivée à Victoria, j’ai demandé autour de moi où je pouvais aller pour obtenir de l’aide. La plupart des gens ont mentionné l’Armée du Salut. Le personnel était aimable. On m’a donné de la nourriture, et remis un bon échangeable contre des vêtements. »

La troisième réflexion est de Debbie Clarke, salutiste canadienne qui a servi pendant deux mois en Roumanie auprès de réfugiés ukrainiens : « La base actuelle des opérations de l’Armée du Salut concernant les réfugiées ukrainiens est située à Bucarest, dans le centre d’expositions Romexpo.. Avant même l’ouverture des portes, des gens attendent en ligne. Une fois à l’intérieur, ils reçoivent une vignette qui leur donne accès à tous les services offerts. Pendant mon affectation, nous recevions quelque 1 000 personnes par jour. »