Mon miracle de Noël
« Je croyais mener une vie parfaite, du moins selon les normes de la société, raconte Angela. Lorsque mon monde s’est écroulé, un ami m’a demandé si j’allais recevoir un panier de Noël de l’Armée du Salut. Je n’avais aucune idée que cela existait. C’est à ce moment que l’Armée du Salut à Kelowna C.-B.) est entrée dans ma vie.
« À cette époque, j’étais mariée, mère d’un enfant et enceinte. Mon mari et moi exploitions un florissant commerce de prêts et possédions une maison. Puis, tout s’est effondré : notre mariage et notre entreprise. Tout à coup, je devais dormir sur le canapé chez des amis, avec mon fils. Puis, je me suis retrouvée à une banque alimentaire à faire la queue avec des gens à qui j’avais déjà prêté de l’argent.
« Entre-temps, je consultais différents organismes afin d’essayer de me remettre sur pied. J’ai trouvé un appartement grâce à un programme de logement supervisé et ai demandé de l’aide sociale pour subvenir aux besoins de mes deux garçons. Les choses allaient mieux, mais il s’agissait davantage de survie que de vie.
« Un peu avant le temps des fêtes, je me suis inscrite au programme de paniers de Noël. Au bas du formulaire était écrit : « Souhaiteriez-vous en apprendre davantage sur nos programmes? » J’ai coché la case Oui.
« L’Armée du Salut nous a fourni tout ce qu’il faut pour préparer un repas de Noël, ainsi que des jouets et des surprises pour remplir les bas de Noël. J’étais abasourdie. Cet acte de bienveillance m’avait redonné l’espoir que j’avais perdu.
« Au début de la nouvelle année, j’ai été invitée à participer au programme Breakthrough, qui offrait, pendant un an, des séances sur la monoparentalité et l’acquisition de notions de vie pratique. Je me suis épanouie dans ce milieu propice à l’apprentissage.
« Inspirée par le soutien que j’ai reçu, je me suis mise à faire du bénévolat. J’ai offert de l’aide à des parents dans le cadre du programme Breakthrough, participé à la campagne des marmites de Noël, ainsi qu’à la préparation de paniers de Noël. La partie la plus valorisante du bénévolat, c’est être témoin de vies transformées, comme la mienne l’a été.
« 663Lorsque mes prestations d’aide sociale ont pris fin, j’ai fait de petits boulots pour l’Armée du Salut. Aujourd’hui, je travaille comme coordonnatrice du bénévolat. Mes garçons se portent à merveille, j’ai un chez-moi et un copain. Ma vie est remplie. »