Sortir du cycle de l’itinérance et mieux vivre avec ses problèmes de santé mentale

Eric stands in front of brick wall
by The Salvation Army in Canada
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Eric, qui a grandi dans l’Ouest canadien, a vécu une enfance malheureuse au sein d’une famille où régnait la violence. À quatre ans, il avait déjà subi un grand nombre de commotions et de blessures, causées par son père. Après le divorce de ses parents, sa mère a tenté, malgré ses maigres revenus, de lui offrir la meilleure vie possible.

 

Une fois adulte, Eric a connu son lot de problèmes : perte d’emploi, rupture amoureuse inattendue, expulsion de son logement et itinérance.

 

Face à cette sombre réalité, Eric s’est enfoncé dans la dépression. Son triste quotidien était marqué par la faim, la rue, le froid et l’impossibilité de faire confiance à quiconque.

 

« J’avais acheté de la corde pour me pendre, dit Eric. Je ne savais plus quoi faire. » Puis, il a franchi la porte de l’Armée du Salut. Ce fut un grand soulagement pour lui d’avoir un toit au-dessus de la tête et de la nourriture dans son assiette tous les jours.

 

Jusque-là, Eric n’avait jamais réalisé ce qu’accomplissait l’Armée pour aider les personnes vulnérables. Il avait déjà fait des dons à l’organisation, mais sans comprendre la portée des programmes et des services qu’elle offrait. La participation d’Eric au programme destiné aux victimes de traumatismes crâniens a marqué un tournant dans sa vie. Dans sa jeunesse, on lui avait diagnostiqué à tort un trouble bipolaire. Il était clair que ses problèmes résultaient plutôt des nombreux coups qu’il avait reçus à la tête quand il était petit. Le programme lui a permis de mieux se connaître et de tourner la page de ce triste chapitre.

 

Aujourd’hui, Eric reprend goût à la vie. Il tente de se trouver un appartement et de devenir un membre actif de la société.

 

« Eric a changé depuis son arrivée à l’Armée du Salut, dit Kathleen Scheurle, travailleuse sociale. Il est conscient des défis associés à ses problèmes de santé mentale, a davantage confiance en lui, aide les autres clients et mène une vie plus saine. »

 

« Sans l’Armée du Salut, je serais mort, précise Eric. Je suis vivant, car j’ai eu le courage de demander de l’aide et de l’accepter. »

 

Michelle Boileau