L’Armée du Salut sert des centaines de repas à des camionneurs bloqués à la frontière entre deux provinces
Lorsque des centaines de camionneurs et d’automobilistes se sont retrouvés soudainement bloqués à la frontière entre la Nouvelle‑Écosse et le Nouveau‑Brunswick en raison de manifestations, les postes et les églises de l’Armée du Salut de Truro et de Springhill sont intervenus pour fournir de la nourriture, de l’eau, ainsi que des soins affectifs et spirituels.
Les protestations ont commencé le mardi 22 juin, à 16 h. Le mercredi matin, on a rapporté que des centaines de personnes étaient retenues à la frontière provinciale et n’avaient d’autre choix que d’attendre. Alors que beaucoup d’entre elles ont été redirigées vers la ville d’Amherst, d’autres ont été retardées sur l’autoroute, sans eau ni nourriture.
« Les gens avaient un besoin urgent de nourriture. »
En apprenant cela, l’Armée du Salut est passée à l’action. À chacun des emplacements de l’organisation dans la région, des bénévoles ont préparé des sandwichs – plus de 500 à Truro et 250 à Springhill – qu’ils ont mis dans des sacs-repas qui contenaient également des barres granola, des friandises et des bouteilles d’eau.
« Les bénévoles ont fait un travail exceptionnel, explique Jan Keats, coordonnatrice des services d’urgence et d’aide aux sinistrés. Les gens avaient un besoin urgent de nourriture et le travail acharné des bénévoles nous a permis de leur apporter de l’aide. »
Lorsque les bénévoles sont arrivés sur place, une équipe a commencé à distribuer des repas aux personnes qui devaient se rediriger vers la ville, tandis qu’une autre a pris la direction de l’autoroute et servi celles qui attendaient sur le bord de la route.
« Le bénévolat est tellement important dans ces moments‑là, souligne Beverly Sharpe, une bénévole de l’Armée du Salut qui était sur place. Tout le monde a été sincèrement reconnaissant que nous soyons venus aujourd’hui. Ce fut vraiment une expérience épanouissante. »
En quelques heures seulement, des centaines de personnes ont reçu un repas. Les voyageurs bloqués, qui avaient l’impression d’avoir été oubliés jusqu’à l’arrivée de l’Armée du Salut, avaient tous un sourire et des mots de remerciement pour les bénévoles.
« On dit qu’il faut un village pour élever un enfant, mais il faut une Armée pour prendre soin d’une collectivité, déclare le lieutenant Matt Reid, pasteur de l’église de Truro. C’est ce qui s’est produit ici, aujourd’hui. L’Armée du Salut s’est mobilisée pour redonner l’espoir. »
Angela Rafuse