De l’espoir pour les personnes désespérées

Tracy, left, volunteers at Salvation Army thrift store supported by Jenn Thompson, right, program coordinator of women's support group
by The Salvation Army in Canada
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Lorsqu’elle est arrivée à Vernon (C.-B.), Tracy ne voyait pas de solutions à ses problèmes. Elle ne pouvait plus endurer la douleur, et le suicide semblait être sa seule porte de sortie. Désespérée, elle avait besoin d’aide. Elle était loin de se douter que l’Armée du Salut viendrait à son secours.

En 2015, Tracy quitta son mari. « Ma relation de couple était malsaine, et je voulais retrouver le bonheur », raconte-t-elle. Elle a déménagé à Vernon, où sa famille pourrait prendre soin d’elle, le temps qu’elle mette de l’ordre dans ses sentiments.

Après seulement trois mois, Tracy n’en pouvait plus. Elle était stressée et angoissée et décida de partir. Elle ne savait pas où aller ni ce qu’elle allait faire, mais elle était consciente que le suicide était inévitable si elle ne changeait pas son mode de vie. Pour survivre, elle a dû vendre le contenu de sa maison, puis finalement sa voiture.

Pendant les sept mois qui ont suivi, Tracy a habité chez des parents et des amis.

« J’étais très déprimée. Je n’avais plus de foyer ni le soutien dont j’avais désespérément besoin », raconte Tracy.

Pendant deux ans, Tracy est allée vivre à Victoria, où elle a reçu des services de counseling et s’est inscrite à des cours d’autonomie fonctionnelle. Mais la solitude la minait toujours. Elle est retournée à Vernon auprès de ses petits-enfants qui avaient toujours égayé sa vie.

Un jour, alors qu’elle était déprimée, angoissée et suicidaire, Tracy s’est présentée dans un établissement de l’Armée du Salut, où elle a reçu des services de counseling et d’aide au logement. Peu de temps après, elle s’est mise à faire du bénévolat pour un programme de repas et une banque alimentaire. C’est là qu’elle a entendu parler du programme Breakthrough.

« Les femmes qui participent au programme souffrent d’un sentiment d’isolement et d’un manque de soutien, explique Jenn Thompson, coordonnatrice du programme. Nous offrons aux participantes un milieu de vie sécuritaire propice à l’établissement de relations, à l’apprentissage de l’autonomie fonctionnelle et à l’amélioration de l’estime de soi. »

Le programme Breakthrough traite du pardon, de l’établissement de limites et de relations saines, de l’estime de soi et de la résolution de conflit. On offre également des activités comme les arts plastiques, l’art culinaire et le cinéma. L’objectif consiste à favoriser chez les participantes un sentiment d’appartenance, l’amitié et le soutien.

À l’Armée du Salut, je me suis sentie acceptée, dit Tracy. C’est la famille que je n’ai jamais eue et que j’ai toujours désirée.

Aujourd’hui, Tracy est caissière dans un magasin d’occasions de l’Armée du Salut. Elle