Une survivante de la traite de personnes trouve l’espoir et la guérison

a pair of hands tied by a red knot depicts the trafficked person
by Salvation Army
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« Deborah’s Gate m’a sauvé la vie, déclare Lauren (nom fictif). Lorsque je suis arrivée à l’Armée du Salut, j’avais l’impression que je méritais qu’on me fasse du mal et que je ne valais rien. Mais le personnel du centre m’a appris à me valoriser. »
Le centre Deborah’s Gate de l’Armée du Salut offre un programme spécialisé à des femmes de 18 ans et plus, d’ici et d’autres pays, qui ont été prises au piège de l’exploitation sexuelle ou du travail forcé.
« Avant de connaître le centre Deborah’s Gate, j’avais la sensation d’être perdue, oubliée, seule et sans valeur, raconte Lauren. Je vivais dans la peur, fuyant ceux qui étaient censés prendre soin de moi et assurer ma sécurité, mais qui pour une raison ou pour une autre me faisaient du mal.
La plupart des personnes victimes de la traite craignent de demander de l’aide. Des années de promesses rompues et de mauvais traitements constituent des obstacles au rétablissement de la confiance.
« Le personnel du centre Deborah’s Gate a veillé à ma sécurité, à mon bonheur, et à ce que j’aspire à un avenir meilleur que je ne croyais pas mériter, avoue Lauren. Il m’a soutenu lorsque j’avais perdu confiance en moi. Chaque jour, il m’a offert son appui, m’a aiguillée vers des organismes qui pouvaient répondre à mes besoins, m’a fait découvrir des activités amusantes et m’a aidée à garder contact avec mes proches, dans mon pays.
En moyenne, les survivantes séjournent au centre de six mois à deux ans, et ont accès à des programmes d’aide aux toxicomanes et de santé mentale à la suite de traumatismes, et à des cours de formation de baristas et de développement de l’autonomie fonctionnelle. À la fin du programme, les participantes, avec l’appui d’intervenants, réintègrent la collectivité. La guérison est accomplie lorsque les participantes sont en mesure de mener une vie normale bien après la fin du programme, grâce aux outils qu’on leur a fournis.
« Après mon séjour au centre Deborah’s Gate, je crois maintenant en l’avenir et je veux aider des gens qui ont eu des expériences semblables aux miennes, dit Lauren. Le personnel du centre m’offre encore du soutien en me téléphonant et en m’accompagnant aux audiences judiciaires de l’auteur de mes sévices. Tous les jours, j’essaie de m’améliorer en me servant des stratégies d’adaptation que j’ai développées au centre Deborah’s Gate. »