Une fille honore son père
Quand Jane Redding a rédigé son testament, elle n’a pas hésité à faire un legs à l’Armée du Salut. « Il y a très longtemps, l’Armée du Salut a fait preuve de compassion envers mon père, dit Jane. Aucun autre organisme n’est aussi méritoire. »
En 1930, John Redding, âgé de 16 ans, a quitté Yarmouth, en Nouvelle-Écosse, pour Halifax. Il a dit à sa mère, qui était veuve, qu’il trouverait un emploi. Malheureusement, peu de temps après son arrivée, il a manqué d’argent et s’est retrouvé seul, affamé et sans logis. Désemparé, il a frappé à la porte de l’Armée du Salut qui lui a offert le gîte et le couvert. Le lendemain, on lui a conseillé de chercher du travail au chantier naval. Un capitaine de navire l’a embauché et c’est ainsi que John est devenu marin. Il a exercé ce métier pendant quarante ans.
« J’étais jeune quand mon père est mort, mais son histoire m’a toujours accompagnée. Je remercie Dieu pour l’Armée du Salut. »
« Je crois en l’Armée du Salut et sa mission d’aider les laissés-pour-compte. Ce principe est important pour moi et me va droit au cœur. Même si je ne mets pas concrètement la main à la pâte, faire un don testamentaire me procure la même satisfaction, car je sais que je vais améliorer les conditions de vie des enfants et des collectivités en proie à la pauvreté. »