Un programme de repas pour aider des enfants à manger à leur faim durant l’été
Le poste de l’Armée du Salut de Weyburn, en Saskatchewan, propose son programme estival de repas pour une quatrième année consécutive. Selon Nicole Strickland, travailleuse communautaire, ce projet permet de lutter contre l’insécurité alimentaire en comblant un vide.
« Le principal objectif du programme, offert du lundi au vendredi, en juillet et en août, est d’offrir aux enfants le repas qu’ils auraient normalement pris à l’école », déclare Nicole.
Les bénévoles de l’Armée du Salut se réunissent tôt tous les matins de la semaine pour préparer les repas qui seront servis à un lieu de rendez-vous désigné, aux alentours de midi. C’est à cet endroit que les parents viennent chercher les plats préparés pour leurs enfants. Les bénévoles restent sur place jusqu’à ce que tout ait été distribué.
Les repas sont offerts selon le principe du premier arrivé, premier servi. Une centaine d’enfants prennent quotidiennement un repas composé d’un sandwich ou d’une pointe de pizza, de fruits, de légumes, d’un dessert et d’un jus.
La plus grande récompense des bénévoles est sans contredit la joie qui se lit sur le visage des enfants en apercevant le véhicule de l’Armée du Salut.
« Nous sommes amenés à revoir les mêmes enfants qui accourent pour nous accueillir avec enthousiasme. »
Ces repas donnent un peu de répit aux parents, comme Marie (nom fictif), qui doivent faire face à la hausse du prix des aliments.
« Mes enfants et moi adorons ce programme qui m’aide à équilibrer mon budget épicerie », explique Marie.
Afin d’être en mesure d’offrir son programme estival de repas (500 $ par jour), l’Armée du Salut cherche des donateurs dans la collectivité. Dans les années passées, l’organisation a pu compter sur la générosité d’entreprises locales et de familles pour assurer ce service.
Cette année, l’Armée espère ajouter un autre lieu de rendez-vous pour la distribution des repas. Les membres de l’équipe travaillent activement pour obtenir la permission de la ville.
« Nous étudions la possibilité de faire deux arrêts. Ce serait vraiment génial de servir les enfants de deux quartiers grandement défavorisés de la ville », dit Nicole.
Juan Romero