Un programme de déjeuner améliore l’assiduité et le rendement scolaire

Two volunteers prepare lunches for hungry students
by The Salvation Army in Canada
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Lorsque Danette Hicks, employée de soutien aux services communautaires et d’aide à la famille de l’Armée du Salut, à Gander (Terre-Neuve-et-Labrador), a appris que certains enfants passaient entre les mailles du filet social et ne mangeaient pas à leur faim, ce qui nuisait à l’établissement de leurs liens sociaux et à leur apprentissage, elle a mis sur pied un programme visant à contrer le problème de l’absentéisme.

En janvier 2019, le bureau du défenseur de l’enfance et de la jeunesse de Terre-Neuve-et-Labrador a publié un rapport indiquant que de nombreux enfants et jeunes de la région s’absentaient de l’école au moins 18 jours par année. L’un des facteurs principaux de ces absences était le manque de nourriture.

« Le programme Food for Thought a commencé avec un simple sac-repas remis à un jeune de la région qui avait manqué l’école pendant toute une semaine, déclare Mme Hicks. Maintenant, pendant les jours d’école, deux bénévoles viennent préparer quelque 160 sacs-repas qui sont distribués dans des écoles, chaque semaine. »

« Les dîners sont préparés selon les goûts des élèves et livrés dans un emballage discret, explique Greg Drover, directeur du Gander Collegiate. Le repas nutritif aide l’élève à rester concentré, et nous avons observé une amélioration en ce qui a trait au rendement scolaire et à l’assiduité. »

Mme Hicks demande aux parents ce que leurs enfants préfèrent, pour s’assurer que ces derniers mangent. Le sac-repas se compose d’un sandwich (préparé au goût de l’élève), d’un yogourt, d’un jus de fruits, d’un fruit et d’une collation.

« Les nombreuses familles que j’ai rencontrées ont du mal à joindre les deux bouts, explique Mme Hicks. Une fois le loyer et les factures de services publics payés, il reste peu d’argent pour faire l’épicerie, et les parents ne peuvent pas nourrir leurs enfants adéquatement.

Notre objectif est de veiller à ce qu’aucun enfant n’aille à l’école le ventre creux. La réussite du programme est largement due au soutien concret et financier des membres de la collectivité. Nous leur en sommes extrêmement reconnaissants. »