Un programme de collations de l’Armée du Salut à l’intention des écoliers de Cap-Breton
La pandémie de COVID-19 a forcé l’école à se réinventer. Malheureusement, pour des milliers d’enfants, la faim et l’intimidation sont toujours des phénomènes bien réels. À Cap-Breton, le programme de collations ABC de l’Armée du Salut contribue à apaiser la faim des élèves sans qu’ils se sentent à l’écart de leurs pairs.
En septembre, l’Armée du Salut distribue dans 19 écoles de Cap-Breton des contenants remplis d’aliments pour collations. Les enfants se servant eux-mêmes, de sorte que ceux qui ne mangent pas à leur faim ne sont pas montrés du doigt par leurs camarades de classe.
« Dans les contenants, on trouve, entre autres, des godets de jus, des boîtes de raisins, des coupes de fruits et de flan, des barres céréalières, du fromage et des craquelins », explique Nicole MacLean, coordonnatrice des services d’aide à la famille de l’Armée du Salut, à Sydney.
Pendant l’année, l’Armée du Salut reste en contact permanent avec la direction des écoles pour s’assurer que les contenants sont constamment remplis, et que les enfants issus de familles à faible revenu n’aient pas à souffrir de la faim.
« Les enseignants et les autres membres du personnel de l’école veillent à la bonne marche du programme et nous appellent lorsque les contenants doivent être remplis à nouveau », précise Nicole.
Le programme de collations ABC existe depuis une vingtaine d’années.
« Lorsque nous avons été approchés par une enseignante de la Sydney Academy qui voyait que des étudiants souffraient d’insécurité alimentaire, nous avons proposé à la direction de l’école d’acheter des denrées afin que les jeunes puissent prendre une collation ou un dîner, certains aliments pouvant être réchauffés, déclare Nicole. Le programme est maintenant offert à la Sydney Academy et à la Memorial High School, à Sydney Mines. »
En offrant des programmes d’aide alimentaire dans des écoles du Canada, l’Armée du Salut veille à ce que les enfants issus de milieux défavorisés aient ce qu’il faut pour réussir, ce qui permet aux parents d’avoir une chose de moins à penser.
Angela Rafuse