Semaine de sensibilisation aux cultures autochtones
La Semaine de sensibilisation aux cultures autochtones, qui a lieu du 19 au 22 mai, a pour but de célébrer les nombreuses cultures autochtones du Canada et de renseigner les Canadiens sur l’héritage de la Première Nation, des Métis et des Inuit, ainsi que leur contribution à notre société.
Des centres comme Winnipeg, Thunder Bay, Saskatoon et Prince Rupert (C.-B.) offrent à l’Armée du Salut une occasion unique d’établir des relations avec les Autochtones, de cheminer avec eux et de célébrer les dates marquantes de leur histoire.
Shanoss fréquente l’église communautaire de l’Armée du Salut à Prince Rupert. Les encouragements et les conseils qu’elle y reçoit, et les amitiés qu’elle y établit l’aident à vivre avec un passé traumatisant.
À l’âge de 13 ans, Shanoss a été retirée de sa famille, qui vivait dans une réserve de la Première Nation, en Colombie-Britannique. Elle a été emmenée dans un pensionnat du gouvernement, où elle a été dépouillée de son innocence et de sa culture, et privée de sa famille.
Pendant près de trente ans, des cicatrices psychologiques profondes ont empêché Shanoss de retourner à l’école. Mais elle a fini par terminer ses études secondaires, et était la meilleure élève de sa classe. Elle est ensuite entrée au Northwest Community College.
Aujourd’hui, Shanoss aide d’autres survivants des pensionnats à composer avec leurs souffrances, et se bat pour la réhabilitation de la Première Nation.
« J’ai la force nécessaire pour aider d’autres survivants, déclare Shanoss. Je trouve cela très gratifiant. »
La capitaine Shari Russell travaille comme agente de liaison avec les Autochtones au sein de l’Armée du Salut. Elle a été victime du « Sixties Scoop », une période pendant laquelle des milliers d’enfants autochtones ont été retirés de leur famille et placés dans des milieux non autochtones.
« Mon travail consiste à mettre en place des pratiques d’excellence, à établir des communications positives avec les Autochtones, à animer des ateliers de sensibilisation aux cultures et à nouer des liens avec d’autres groupes autochtones », explique la capitaine.
Récemment, une table ronde autochtone a eu lieu à Pine Lake, en Alberta. Plusieurs représentants de l’Armée du Salut, venus de divers endroits au Canada, y ont participé. L’Armée du Salut s’est engagée à continuer à prendre des mesures pour habiliter ses dirigeants autochtones.
« Je veux voir des collectivités autochtones optimistes et saines, explique la capitaine Russell. Chaque personne peut apporter ses dons et ses forces. »