S’assurer que les enfants vulnérables retournent à l’école dans la dignité
Pour de nombreux enfants, la rentrée des classes est un moment d’enthousiasme et de plaisir. Mais pour les 600 000 enfants canadiens qui vivent dans la pauvreté, ce moment peut être une source d’inquiétude et de gêne.
Programme de dîners à l’école
Au Canada, un enfant sur sept va à l’école le ventre creux. En raison de l’augmentation constante du coût des aliments, de plus en plus de familles vivant d’un revenu fixe ou restreint sont en proie à l’insécurité alimentaire.
D’un océan à l’autre, l’Armée du Salut fournit à des enfants plus de 100 000 repas par année grâce à ses programmes de dîners à l’école.
Des enfants comme Michael, qui se passe habituellement de déjeuner étant donné que sa mère travaille la nuit, et Kaitlyn, dont la famille ne dispose que d’un salaire depuis le décès de son père, ne mangeraient pas à leur faim sans l’aide de l’Armée du Salut.
« Sans le programme de dîners à l’école, mes frères et sœurs iraient souvent au lit le ventre vide », déclare Kaityln.
Aucun enfant ne devrait connaître la faim. En cliquant sur le lien, vous pouvez faire partie de la solution et aider à combattre la faim dans votre collectivité.
Sacs à dos
À quelques jours du retour en classe, de nombreux parents n’ont pas les moyens d’acheter à leurs enfants les fournitures scolaires dont ils auront besoin au cours de l’année.
« Les sacs à dos servent davantage qu’à transporter des manuels scolaires », déclare Terry Harney, directrice des services d’aide à la famille de l’Armée du Salut à Markham (Ontario). « Ils redonnent confiance aux enfants, restaurent leur dignité et leur fournissent les outils nécessaires pour réussir à l’école. »
Les services d’aide à la famille à Markham sont l’un des nombreux établissements de l’Armée du Salut au Canada qui permettent à des enfants d’entamer une nouvelle année scolaire du bon pied.
« Je transportais mes fournitures scolaires dans un sac en plastique, dit un bénéficiaire. Le fait d’être comme les autres enfants me remonte le moral. »
« Les parents qui ont du mal à joindre les deux bouts n’ont pas les moyens financiers pour acheter les fournitures scolaires de base, explique Terry Harney. Plus nous pourrons aider d’écoliers à se préparer à retourner à l’école, plus notre collectivité se portera mieux. »
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