Passer de traumatismes à la réussite

Kate with her daughter
by The Salvation Army in Canada
Share:

Michelle Boileau

L’enfance et la jeunesse de Kate ont été marquées par des traumatismes et des difficultés importantes : des antécédents de toxicomanie dans sa famille, et le départ de sa mère, consommatrice de crack, quand Kate avait 12 ans. Très vite, la toxicomanie est devenue un héritage familial que Kate a récupéré durant ses premières années d’adulte, où elle faisait la fête et consommait de l’alcool et des drogues.

 

« J’étais en colère et j’avais une mauvaise attitude, raconte Kate. J’ai vécu dans des foyers de transition, et l’alcool et la cocaïne étaient pour moi des moyens d’adaptation. Quand j’ai eu ma fille, je ne voulais pas qu’elle subisse ce que j’ai connu quand j’étais enfant, et j’ai décidé de changer de milieu. »

 

À 19 ans, Kate était mère célibataire. Elle vivait de l’aide sociale, ne mangeait pas à sa faim et était désespérée. Elle a quitté sa ville natale et déménagé à Prince George, en Colombie-Britannique, pour être près d’une tante qui l’a aidée à prendre la bonne direction.

 

« Il m’était difficile de demander de l’aide, de peur d’être associée à la réputation de ma mère, explique Kate. Puis, un jour, j’ai franchi les portes de la banque alimentaire de l’Armée du Salut. J’ai vite constaté que leurs services étaient offerts à tout le monde, sans discrimination. »

 

Aujourd’hui, Kate est étudiante à temps plein, occupe plusieurs emplois à temps partiel et a mis en place un réseau de soutien pour elle et sa fille. Au moment d’accomplir des heures de bénévolat dans le cadre de son programme universitaire, un seul endroit lui est venu en tête : la banque alimentaire de l’Armée du Salut.

 

« L’Armée du Salut m’a aidée à trouver mon chemin, souligne Kate. J’ai toujours voulu mener une bonne vie, mais c’était difficile d’entrevoir quelque chose d’encourageant durant mon enfance. Quand j’obtiendrai mon diplôme, je compte donner au suivant en devenant travailleuse sociale. »

 

La vie peut être difficile et stressante, mais Kate garde les pieds sur terre, reste optimiste et, surtout, sobre. Elle croit fermement que le fait de trouver son moi spirituel l’a protégée contre les mauvais choix. Aujourd’hui, elle mène une vie saine et aime passer du temps de qualité avec sa fille.

 

« Grâce à l’Armée du Salut, j’ai appris à être patiente et à embrasser la diversité, ce qui m’a rapprochée de la guérison, et je vais bien maintenant », conclut Kate.