Le programme Healthy Homes donne de l’espoir à un homme aux prises avec la maladie mentale
Au cours d’une année donnée, un Canadien sur cinq sera touché par la maladie mentale ou une dépendance.
Glen Kurti, 32 ans, qui a commencé à faire du bénévolat à l’Armée du Salut, est l’un d’eux.
Après des années de hauts et de bas et de relations conflictuelles, Kurti a appris qu’il était atteint de troubles bipolaires. Il est reconnaissant au programme Healthy Homes de l’Armée du Salut, à London (Ontario), du soutien qu’il a reçu pendant cette période difficile.
« Je me sens en sécurité et non jugé. Ici, des gens livrent des combats quotidiens. Le programme est sain, amusant et axé sur le renforcement d’équipe », explique Kurti.
L’objectif du programme Healthy Homes est de promouvoir un mode de vie sain. Les participants apprennent de manière interactive à utiliser l’information qu’ils reçoivent dans leur vie de tous les jours. Échelonné sur huit semaines, le programme aide les participants à manger sainement, à établir un budget, à jardiner et à participer à des activités physiques comme le hockey en salle et le volleyball.
« Nous souhaitons qu’à la fin du programme, les participants auront acquis des connaissances en matière de nutrition et d’aptitudes à la vie quotidienne », souligne Val Beneteau, intervenant aux services communautaires et d’aide à la famille au Centre of Hope de l’Armée du Salut.
Kurti, diplômé de la University of Waterloo, a eu une fructueuse carrière d’ingénieur et était entraîneur dans sa collectivité, deux passions qu’il espère retrouver bientôt.
Selon Beneteau, la plupart des participants au programme cherchent du travail, un deuxième emploi ou, comme dans le cas de Kurti, sont incapables de travailler pendant un certain temps.
De bénévole à client, Kurti est maintenant reconnu pour ses qualités de chef, et il fait partie intégrante de la famille Healthy Homes Active for Life.
« Il ne faut pas avoir honte de ses problèmes ni de sa situation, explique Kurti. Le programme offre des occasions de tisser des liens avec des personnes qui vivent des expériences semblables. Une conversation de cinq minutes peut changer les choses. »
By Shannon Wise