L’Armée du Salut encourage une meilleure alimentation
Une alimentation adéquate est essentielle à la vie humaine. Cependant – même dans des pays développés comme le Canada – certaines personnes ne peuvent répondre à ce besoin pour des raisons financières.
Selon le Bilan-faim des banques alimentaires du Canada 2013, 43 % des ménages composés d’une seule personne, 25 % des familles monoparentales et 22 % des familles composées de deux parents déclarent que les banques alimentaires sont leur principale source d’approvisionnement en nourriture.
L’Armée du Salut au Canada est consciente de ce problème et a mis en œuvre des programmes, en plus des banques alimentaires, pour aider les gens à obtenir la nourriture et l’information dont ils ont besoin pour adopter un mode de vie plus sain.
Voici quelques-unes des initiatives élaborées par l’organisation.
Le programme d’alimentation scolaire du ministère communautaire Haven of Hope
Lorsque les intervenants du ministère Haven of Hope de l’Armée du Salut ont reçu un don visant à combattre la faim chez les enfants, ils ont communiqué avec des écoles locales. En mars 2012, ils ont mis sur pied le programme d’alimentation scolaire Haven, qui avait pour but de nourrir 55 enfants à la Coronation Park Community School de Regina, en Saskatchewan.
L’école a fourni 15 repas, ce qui a permis au programme d’offrir 70 dîners.
Le ministère Haven of Hope a mis en œuvre le même programme à la Thomson Community School. On y sert le dîner aux élèves, cinq jours par semaine.
« L’élève qui n’est pas constamment affamé apprend mieux que celui qui a faim », explique Ken Meredith, directeur de l’école.
Pendant l’été, le programme continue à offrir le dîner dans des lieux où se déroulent des activités communautaires, comme des piscines et des programmes pour les jeunes.
Programme Familles en santé et exercice
En février dernier, dans le but d’améliorer l’alimentation des enfants à l’extérieur de l’école, l’Armée du Salut à Shawinigan (Québec) a mis en œuvre le programme Familles en santé. Deux samedis par mois, le programme offre aux enfants de 5 à 12 ans un déjeuner nourrissant et les encourage à faire de l’exercice.
« Les familles à faible revenu qui ont des problèmes financiers ont de la difficulté à se procurer des aliments nourrissants », explique la capitaine Mélisa Tardif, responsable du programme. « Nous voulons donner aux enfants un déjeuner sain et les encourager à faire de l’exercice. »
Outre les déjeuners, le programme Familles en santé offre aux enfants des ateliers où ils apprennent de bonnes habitudes alimentaires et reçoivent des recettes qu’ils peuvent essayer à la maison. Parfois, ils préparent eux-mêmes un repas.
Programme Healthy Eating Kitchen de l’Armée du Salut
Avec son programme Healthy Eating Kitchen, l’Armée du Salut à Vancouver tente une approche différente pour favoriser une saine alimentation. Le programme vise les personnes à faible revenu – en particulier les mères seules.
Mis en œuvre en octobre 2013, le programme comprend des volets cuisine et éducation qui permettent aux participants d’acquérir des connaissances et de l’expérience en divers domaines : nutrition, établissement d’un budget, salubrité des aliments et planification des repas.
En raison des réactions positives des participants, qui voulaient poursuivre l’expérience, l’Armée a mis sur pied le programme Friends of Sally Ann’s Kitchen à l’intention des personnes qui ont déjà réussi le programme Healthy Eating Kitchen. On y offre des ateliers, des recettes et des possibilités d’échanges de plats. L’Armée a également acquis une parcelle de terre dans un jardin communautaire à l’intention des participants qui veulent cultiver leurs légumes.
Dinner Bell
En 2013, les ministères Ocean Crest de l’Armée du Salut à Campbell River (C.-B.) ont établi un partenariat avec la Health Authority et les Campbell River Mental Health and Addictions Services pour lancer le programme Dinner Bell.
La chef Connie Preston, coordonnatrice du programme, offre de la formation professionnelle et des services de réadaptation. Le programme vend également des repas nutritifs peu coûteux à des personnes aux prises avec des troubles de santé mentale ou des dépendances.
« Certains des diplômés du programme de formation professionnelle et de réadaptation ont commencé à préparer leur cv et à chercher des emplois dans l’industrie alimentaire », explique Connie Preston. D’autres ont acquis un degré suffisant de confiance en soi pour créer des plats nutritifs et intéressants dans leur propre cuisine. »
Vivian Gatica – avec l’aimable autorisation de New Frontier http://www.newfrontierchronicle.org/from-leafy-greens-to-stew/