L’Armée du Salut aide les nouveaux arrivants à découvrir le Canada
« En 2010, lorsque ma famille et moi avons quitté l’Ukraine pour nous installer à Calgary, mes connaissances linguistiques étaient très limitées. J’étais incapable de tenir une conversation et je savais très peu de choses sur le Canada, raconte Julia. En 2015, une amie m’a parlé du centre de ressources familiales Barbara Mitchell de l’Armée du Salut, un endroit où je pourrais améliorer mon anglais, me faire de nouveaux amis et en apprendre davantage sur la culture et les traditions canadiennes. Aujourd’hui, ma vie a complètement changé. »
Le centre Barbara Mitchell propose une variété de programmes, notamment des cours d’informatique, de préparation aux études et au marché du travail, d’anglais, ainsi que des cours de lecture et des activités pour les enfants.
« Les gens ne viennent pas uniquement pour apprendre l’anglais, explique Judy Miller, coordonnatrice de l’éducation aux adultes. Ils viennent pour mieux connaître leur nouveau pays et obtenir des ressources qui leur permettront de s’intégrer dans notre culture et notre société. »
Parlons Canadiana est une classe de conversation anglaise que le centre offre aux nouveaux arrivants afin qu’ils améliorent leurs capacités langagières, tout en discutant de sujets qui leur permettent de s’adapter aux réalités canadiennes. Qu’il s’agisse de gestion budgétaire, de terminologie bancaire ou encore d’actualités ou de l’historique de la fête du Canada, les participants, au début mal à l’aise et frustrés, prennent éventuellement suffisamment d’assurance pour s’intégrer davantage dans la collectivité.
« Lorsque je suis arrivée à l’Armée du Salut, je connaissais quelques termes simples en anglais, mais j’étais incapable de faire des phrases, avoue Julia. Mon vocabulaire s’est élargi et je peux mieux communiquer lorsque je vais à l’épicerie ou chez le médecin. »
Julia était déterminée à obtenir sa citoyenneté canadienne, mais avait de la difficulté à comprendre le guide d’étude. « Je devais apprendre les droits et les responsabilités liés à la citoyenneté, ainsi que des termes savants comme économie et confédération, dit Julia en riant. C’était difficile, et j’avais des tas de questions. À l’Armée du Salut, des enseignants m’ont fourni des explications, et en avril dernier, je suis devenue citoyenne canadienne.
« Il faut beaucoup de courage pour immigrer, mentionne Judy Miller. J’admire la détermination des nouveaux arrivants à réussir et à devenir des membres à part entière de la société canadienne. C’est un privilège de les connaître et de les accompagner dans leurs espoirs et dans leurs rêves. »
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