De l’espoir dans un sac à main

Joy Ball stands with purses filled with practical items and ready for delivery.
by The Salvation Army in Canada
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Bien qu’on ne connaisse pas le nombre exact de victimes de la traite de personnes au Canada, de plus en plus d’indices montrent qu’il s’agit d’un phénomène répandu. Lorsque des femmes du groupe Take-a-Break de l’Armée du Salut, à Oshawa (Ontario), ont appris que cette forme d’esclavage des temps modernes était courante dans leur collectivité, elles ont décidé de s’informer et d’agir.

« Il y a quelques années, notre groupe d’étude biblique voulait en apprendre davantage sur le problème de la traite de personnes, explique Joy Ball, coordonnatrice du programme. Lorsqu’un policier du service régional aux victimes est venu les renseigner sur le phénomène, de nombreuses femmes du groupe étaient choquées d’apprendre que ce fléau sévissait dans leur collectivité de Durham. »

Après avoir pris connaissance des maux engendrés par la traite de personnes, les femmes ont lancé une initiative visant à donner aux victimes des preuves d’amour véritable. Elles ont recueilli des sacs à main qu’elles ont remplis d’articles de toilette, le tout accompagné de mots d’encouragement, à l’intention des victimes. Elles ont également prié pour ces dernières et pour les premiers intervenants.

« S’affranchir de la traite de personnes est un processus ardu, qui nécessite du soutien à long terme, déclare Carly Kalish, directrice générale du service régional aux victimes de la région de Durham. En recevant ces sacs à main dans le cadre du programme de l’Armée du Salut, ces femmes extrêmement vulnérables prennent conscience que des personnes se préoccupent de leur sort. »

Notre équipe est en mesure d’intervenir dans les cas de crise et d’offrir des services de prévention à quelque 250 victimes de la traite de personnes.

En 2018, l’Armée du Salut à Oshawa avait donné 45 sacs à main. Ce nombre est passé à 60, en 2019.

« L’Armée du Salut tend une main aux victimes de la traite de personnes, un sac à main à la fois, indique Mme Kalish.  Avec peu de chose, on peut faire beaucoup pour les personnes isolées, ostracisées qui disposent de peu de ressources. »