De la tristesse à la réussite
L’Armée du Salut a toujours été là pour moi lorsque j’en avais le plus besoin.
Il y a six ans, l’entreprise pour laquelle je travaillais depuis 18 ans a décidé de vendre son usine. Il en a résulté une réduction de l’effectif et une restructuration, à la suite desquelles 130 d’entre nous avons perdu notre emploi. Je n’avais jamais été en mesure d’assurer ma sécurité financière de sorte qu’en perdant mon gagne-pain, j’ai aussi perdu ma maison.
À 54 ans, sans emploi, sans famille et sans endroit où aller, j’ai mis ce que je pouvais amener avec moi dans un fourre-tout, un sac à dos et une valise, et me suis mis à marcher en direction opposée de ma maison, à Richmond Hill (Ontario).
Je ne sais pas où je me serais rendu si j’avais poursuivi mon chemin, mais après environ deux heures de marche, un officier de police, remarquant mon errance, s’est arrêté et m’a écouté.
Il m’a demandé si je connaissais le centre d’hébergement Wilkinson Road à Brampton.
Je n’en avais jamais entendu parler, mais c’est là que j’ai atterri et que j’ai fait la connaissance de l’Armée du Salut.
Un soutien qui a changé ma vie
J’ai passé deux semaines au centre d’hébergement où j’ai rencontré deux merveilleux pasteurs de l’Armée du Salut qui m’ont trouvé un logement dans le quartier Meadowvale de Mississauga (Ontario).
Même si je recevais des prestations d’assurance-chômage, pour réussir à joindre les deux bouts, j’avais recours à deux banques alimentaires, dont l’une administrée par l’église communautaire de l’Armée du Salut à Mississauga. C’est là que j’ai connu les pasteurs et que, pour la première fois de ma vie, j’ai commencé à fréquenter l’église régulièrement.
Le soutien et la sympathie de la congrégation m’ont empêché de m’apitoyer sur ma situation lamentable, et j’ai décidé de me retrousser les manches.
À la fin de l’été 2013, je me suis inscrit à des cours de formation offerts par le gouvernement provincial. Par la suite, à l’automne, j’ai suivi un cours d’apprenti cuisinier.
Même si j’avais maintenant un diplôme, trouver un emploi était une autre paire de manches. De janvier à avril 2014, j’ai lu plus de 13 000 offres d’emploi, envoyé 178 curriculums, et me suis présenté à 16 entrevues. Malgré mes démarches, je n’avais toujours pas de travail.
Nouveau départ
Un jour, quelqu’un m’a suggéré de faire une demande d’emploi au camp d’été de l’Armée du Salut à Jackson’s Point, et j’ai été embauché comme aide-cuisinier saisonnier.
Aujourd’hui, je suis redevable à l’Armée du Salut pour son refuge où j’ai été hébergé, sa banque alimentaire qui m’a donné à manger, son église qui m’a encouragé et fourni un lieu de culte, son programme d’aide à l’emploi grâce auquel j’ai acquis des compétences et son camp d’été où j’ai trouvé du travail.
Ian Lowe
Reproduit avec l’autorisation de Faith & Friends
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