Dans le tourbillon de la dépendance

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Randi n’avait aucune difficulté à camoufler sa dépendance à la cocaïne et à la méthamphétamine en cristaux. Elle a même réussi à berner ses enfants et sa famille pendant longtemps. Mais, lorsqu’elle a réalisé que sa dépendance la détruisait, elle a demandé de l’aide à l’Armée du Salut.

« J’ai refusé d’admettre mon problème pendant une longue période de temps, indique Randi, 28 ans. Puis, lorsqu’on m’a retrouvée errant dans les rues, délirante et incapable de me rappeler qui j’étais, j’ai compris que ma situation était sérieuse et que je devais reprendre ma vie en main. »

La dépendance s’est installée sournoisement dans la vie de Randi quand elle a perdu son emploi. « Je sortais de plus en plus et, comme j’avais beaucoup de temps libre et de mauvaises fréquentations, j’ai commencé à consommer. Quand tu prends des drogues dures, tu perds le contrôle, tu n’as plus les idées claires et tu ne comprends pas que tu te détruis. »

Après avoir été admise à l’hôpital pour une psychose induite par la drogue, Randi a reconnu qu’elle avait besoin d’aide. Elle s’est alors inscrite au programme de traitement des dépendances L’Ancrage de l’Armée du Salut, à Winnipeg. Cette ressource propose un vaste éventail de services pour les hommes et les femmes qui tentent de s’affranchir d’une dépendance.

« Le programme m’a permis de cibler les causes profondes de mon problème. J’ai pris part à des ateliers sur la dynamique de la vie et la prévention des rechutes et profité de séances de thérapie individuelles. Maintenant, je m’aime. »

Participer au programme de traitement des dépendances n’est pas une fin en soi. « La réadaptation est un long processus, précise Randi. J’ai entrepris le traitement postcure de l’Armée du Salut, car il m’a permis d’obtenir du soutien et un environnement stable à un moment crucial de ma vie. »

« Sans l’Armée du Salut, je serais encore perdue et tenterais toujours de trouver ma voie. Je les remercie, car maintenant je peux aspirer à un avenir meilleur. »