Aider des femmes à prendre un nouveau départ

Terri at volunteer appreciation dinner
by The Salvation Army in Canada
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Choc culturel. Dépression. Colère. La vie post-carcérale est souvent une période de transition difficile.

À Dundas (Ontario), la maison Ellen Osler de l’Armée du Salut, située dans un immeuble historique de style Tudor, offre un milieu de vie sécuritaire, un programme de dynamique de la vie et un système d’aiguillage vers des ressources communautaires à des détenues de pénitenciers fédéraux en liberté conditionnelle, qui ont entamé un processus de réinsertion sociale.

« La maison Ellen Osler m’a fourni les ressources et donné la confiance et la force dont j’avais besoin pour me bâtir une vie productive, dit Terri, une ancienne résidente. Je remercie Dieu tous les jours de m’avoir fourni cette occasion de repartir à zéro. »

Le récit de Terri

« Je me souviens de la nuit de l’accident, déclare Terri. Mon ancien petit ami et moi avions bu passablement. Nous ne nous étions pas vus depuis quatre mois et étions montés dans la voiture pour « discuter ». Je roulais au-dessus de la limite de vitesse permise et nous avons commencé à nous disputer. Il m’a frappée au visage et mise K.-O. La seule chose dont je me souviens, ce sont les ambulanciers paramédicaux qui m’extirpaient de la carcasse de la voiture. »

Terri a été hospitalisée pendant cinq jours en raison d’une commotion cérébrale et de fractures à une hanche, au bassin et aux côtes. Malheureusement, son petit ami a été éjecté du véhicule et heurté par un automobiliste qui a fui la scène de l’accident. À la suite d’une enquête, Terri a été reconnue coupable d’homicide involontaire et incarcérée.

« Je n’avais pas d’antécédents judiciaires, mais à 51 ans, ma vie était ruinée », raconte Terri.

Thérapeutique d’épanouissement

Prisonnière modèle, Terri a été libérée en janvier 2017 et envoyée à la maison Ellen Osler.

« Quand je suis arrivée à l’Armée du Salut, j’étais désespérée, terrifiée, angoissée et esseulée, explique-t-elle. De mauvais souvenirs de l’accident, de relations de violence et d’alcoolisme m’avaient minée. »

À la maison Ellen Osler, Terri a appris à redéfinir ses limites, à faire confiance aux gens et à s’entourer de personnes qui l’aiment, la soutiennent et la responsabilisent. Après un séjour de 30 mois, Terri s’adapte bien à la vie en société.

« C’est important d’avoir un endroit sécuritaire où on peut acquérir et mettre en pratique de saines habitudes de vie avant de réintégrer la société, dit Terri. C’est ce que l’Armée du Salut m’a permis de faire. On m’a fourni toutes les ressources dont j’avais besoin. »

Aujourd’hui, Terri fait du bénévolat à la banque alimentaire de l’Armée du Salut à Hamilton, raconte son histoire dans le cadre de programmes confessionnels et est retournée chez son ancien employeur.

« C’est grâce à l’Armée du Salut que j’ai retrouvé mes forces, que je me suis épanouie spirituellement et fait des amis extraordinaires, dit Terri. Ma vie est désormais structurée, et je suis beaucoup plus heureuse. »