À Penticton, un jardin communautaire assure la sécurité alimentaire
Depuis 2013, le jardin communautaire de l’Armée du Salut à Penticton, en Colombie-Britannique, est un lieu où l’on crée des liens, célèbre les saines habitudes alimentaires et assure la sécurité alimentaire.
« L’objectif du jardin communautaire et de la banque alimentaire de Penticton, qui est gérée par l’Armée du Salut, consiste à trouver des solutions durables et collectives pour réduire la pauvreté alimentaire », dit Sierra Hartmann, coordonnatrice du programme.
Le lopin de terre a été donné par un centre de recherche médicale de la région tout comme l’eau qui sert à arroser les plantes. Des bénévoles s’occupent de trente platebandes surélevées et de quatre potagers, en plus de donner des conseils de jardinage et du soutien tout au long de la période de croissance des végétaux.
« Notre objectif est de montrer aux personnes et aux familles à faible revenu comment faire pousser des légumes comme des tomates, du maïs, de la laitue et du basilic, dit Sierra. Ainsi, elles mangent mieux, réduisent leur facture d’épicerie et assurent leur indépendance alimentaire. »
Tous ceux qui participent à ce projet aiment le fait de développer des relations sociales et d’avoir accès à des fruits et à des légumes frais. Comme un ménage sur huit souffre d’insécurité alimentaire, le jardin permet à des familles démunies de préparer des repas sains.
« Les participants nous disent qu’ils laissent tous leurs soucis derrière eux lorsqu’ils viennent au jardin. Pour certains, cela leur permet de sortir de la maison, et pour d’autres, il s’agit d’un milieu sécuritaire où les différences n’ont pas leur place. En résumé, le jardinage est une activité bénéfique, tant d’un point de vue émotif que physique, pour les gens de notre collectivité. »
En plus de s’initier aux diverses techniques d’agriculture urbaine, les participants se réunissent dans les ateliers de cuisine collective de l’Armée du Salut pour apprendre de nouvelles façons de préparer et de concevoir des repas nutritifs et abordables, de faire des conserves et de tenir un budget.
« Un grand nombre de clients de notre banque alimentaire ont de la difficulté à joindre les deux bouts, car ils sont sans emploi ou n’ont que des revenus modiques. Lorsqu’ils se réunissent pour faire pousser des fruits et des légumes, ils ont le sentiment d’avoir un but. Le jardin s’est bien plus qu’un peu de terre et quelques végétaux. »