Faire des dons virtuels en période de pandémie

by The Salvation Army in Canada
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En novembre dernier, Jayne, 69 ans, travaillait comme bénévole à la célèbre campagne des marmites de Noël de l’Armée du Salut. Cette année, en raison des restrictions liées à la pandémie de COVID-19, la Manitobaine se trouve dans l’impossibilité de faire ce qu’elle aime le plus : aider bénévolement sa collectivité.

« Depuis plus d’un siècle, l’Armée du Salut recueille des fonds dans le cadre de sa célèbre campagne des marmites de Noël, déclare le major Jamie Rand. Cette année, ce sera tout un défi.

Dans certaines collectivités, on s’inquiète du nombre de marmites qu’on pourra installer en raison de la fermeture de nombreux commerces résultant de la pandémie. L’Armée du Salut espère que les Canadiens pourront au moins faire des dons en ligne sur le site Remplir la marite, ou en composant le 1‑800‑SAL‑ARMY (1-800-725-2769).

« Au cours des cinq dernières années, j’ai été bénévole à l’Armée du Salut dans différentes fonctions, explique Jayne. J’ai été témoin de ce que les dons peuvent procurer aux personnes vulnérables. »

Un nombre incalculable de passants et de donateurs expriment leur reconnaissance à l’Armée du Salut de l’aide concrète qu’ils ont reçue de l’organisation lorsqu’ils traversaient des épreuves, raconte Jayne, J’ai entendu beaucoup de récits touchants. »

Avant que la pandémie de COVID nous frappe, Jayne faisait du bénévolat, tous les jeudis, dans un club pour enfants issus de familles défavorisées. Un autocar passait les prendre à la maison et les amenait à l’église où ils jouaient à des jeux, faisaient du bricolage et prenaient un bon repas.

« Un soir, un petit garçon est demeuré sur le perron de l’église. Il refusait d’enlever ses bottes et de participer aux activités, dit Jayne. Je me suis aperçue qu’il était gêné parce qu’il ne portait pas de chaussettes. Nous lui en avons fourni une paire et il n’a pas hésité à aller retrouver ses petits amis.

« Chaque don versé dans une marmite de Noël est important, poursuit Jayne. Les besoins sont énormes et ne vont pas se régler tout seuls. »