Une quête pour reprendre le contrôle de sa vie

Janice standing in front of wall
by The Salvation Army in Canada
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    Janice est arrivée à L’Abri d’espoir, un refuge pour femmes administré par l’Armée du Salut, il y a un peu plus d’un an. Il lui a fallu énormément de détermination et de soutien pour améliorer sa situation. Aujourd’hui, elle est fière de ce qu’elle a accompli.

    Janice a déménagé au Québec avec sa fille pour échapper à une relation de violence, l’endroit le plus sûr pour les deux femmes, à l’époque. La fille de Janice a trouvé un appartement à Montréal, mais trop exigu pour elle et sa mère.

    Janice ne voulait pas être un fardeau pour sa fille, mais elle n’aurait jamais cru qu’elle se retrouverait sans emploi et sans logis.

    Janice a entendu parler de L’Abri d’espoir par le truchement du Centre d’intervention de crise Tracom. À son arrivée au centre d’hébergement, elle était angoissée, en larmes et inquiète au sujet de son avenir.  « Le personnel de L’Abri m’a accueillie chaleureusement, et j’ai senti immédiatement que les choses allaient s’améliorer », explique Janice.

    Janice allait toutefois devoir surmonter de nombreux obstacles physiques et psychologiques. Elle souffrait de fibromyalgie et d’angoisse paralysante.

    « À L’Abri, on m’a nourrie, fourni une chambre confortable et un milieu de vie calme, et administré des médicaments appropriés. Je peux aller au parc ou à la piscine et même me promener en vélo dans le quartier. »

    Quand on demande à Janice comment elle se sent après une année passée à L’Abri, elle répond qu’elle est satisfaite de sa situation et fière d’elle. « Je ne me rappelle pas la dernière fois où je me suis sentie aussi bien, et j’en suis extrêmement reconnaissante à l’Armée du Salut et à Dieu. »

    Janice travaille maintenant à temps plein et est membre de la Fraternité internationale des ouvriers en électricité du Québec. « Ma situation s’est stabilisée, dit Janice. En étant membre du syndicat, j’ai droit à un horaire de travail régulier, à des avantages sociaux, et j’ai la possibilité de travailler jusqu’à 69 ans. En demeurant à L’Abri, Janice a été en mesure d’aider financièrement sa fille à terminer son baccalauréat, l’an dernier.

    Malgré la pandémie de Covid-19, Janice travaille à temps plein de sa chambre à L’Abri. Elle est reconnaissante d’avoir un endroit calme d’où elle peut travailler à son gré, en toute sécurité.

    L’Abri d’espoir offre un programme d’hébergement à long terme dont la durée maximale de séjour est de deux ans. Par conséquent, Janice prépare la prochaine phase de sa guérison. Avec l’aide de son intervenante Silvia, Janice a fait une demande à La maison Marguerite, où elle pourra vivre dans son propre appartement, cet hiver.

    Janice souhaite exprimer sa reconnaissance à Sharon, à Ginette et à Josée de leur aide et de leur soutien pendant son séjour à L’Abri d’espoir.