Honorer la contribution de Rosemarie Bryan à la mission de l’Armée du Salut
Dans tout le Canada, des employés, des bénévoles et des amis de l’Armée du Salut s’efforcent de répondre aux besoins des personnes dans le besoin.
Rosemarie Bryan, coordonnatrice des services communautaires et d’aide à la famille au temple d’Etobicoke de l’Armée du Salut, à Toronto (Ontario), estime qu’on peut remonter le moral des personnes dans le besoin grâce à la collaboration et au partenariat.
« Clients, employés et bénévoles, nous formons une famille, explique Rosemarie. On me surnomme Mama Rose. »
Rosemarie travaille aux services communautaires et d’aide à la famille depuis de nombreuses années et a tissé des liens avec des commerçants locaux afin de renforcer la collectivité. « Nous avons établi une gamme de partenariats avec des gérants de supermarchés et de magasins à rayons, des chiropraticiens, des chefs de cuisine, des entraîneurs personnels et même des esthéticiennes qui offrent leurs services bénévolement », déclare Rosemarie.
Des clients de la banque alimentaire peuvent participer à des activités inspirantes offertes spontanément, comme une séance d’entraînement d’une dizaine de minutes avec un entraîneur.
Lady’s Let’s Talk (Mesdames, discutons!) est l’une des activités chères au cœur de Rosemarie. « Avant la pandémie, une centaine de femmes se rassemblaient pour dîner, discuter de leurs problèmes et s’encourager mutuellement. »
Même si Rosemarie dégage la force et l’optimisme, elle aussi a subi les aléas de la vie. Trois semaines avant son embauche à l’Armée du Salut, elle était sans travail et ses prestations de chômage avaient pris fin. En outre, elle sortait d’une relation marquée par la violence et venait de divorcer. « En rentrant à la maison, je pleurais, mentionne Rosemarie. Mais je trouvais l’espoir en aidant les autres dans le cadre de mon travail à l’Armée du Salut. »
Rosemarie a été embauchée d’abord comme adjointe administrative, puis a gravi les échelons. Elle a commencé à travailler directement avec les gens, ce qu’elle avait toujours voulu faire. Elle est retournée aux études et a obtenu un diplôme en service social.
« J’aime pouvoir changer les choses au sein de la collectivité », raconte Rosemarie.
Lorsqu’on lui a demandé si certains moments l’avaient marquée en particulier, Rosemarie se souvient avec émotion d’un client qui lui a fait prendre conscience de la forte influence qu’elle exerçait sur la vie des gens.
« Une conseillère financière à la banque a confié à ma supérieure immédiate qu’elle n’oubliera jamais que, nouvellement arrivée au Canada, elle avait fait face à des difficultés financières et à la dépression, et que je lui avais offert mon l’aide. Ce sont des moments pareils qui m’encouragent à continuer à aider les membres les plus vulnérables de ma collectivité. »
Sharifa Duncan