La cantine mobile de l’Armée du Salut apporte de l’espoir aux personnes vulnérables

guests line up at mobile feeding unit in winter weather
by The Salvation Army in Canada
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Au cours des deux dernières années, tous les samedis soir, la cantine mobile de l’Armée du Salut à Williams Lake (C.-B.) constitue une véritable bouée de sauvetage pour les personnes vulnérables et les sans-abri, particulièrement pendant les mois d’hiver où les risques de blessures graves voire de décès causés par le froid sont bien réels.

« J’ai vu des hommes adultes pleurer parce qu’ils avaient faim et froid, raconte Dina Kennedy, coordonnatrice du programme. Certains sans-abri se promènent nu-pieds, d’autres dorment sous des ponts ou dans des entrées de banques. Ils attendent notre arrivée et sont reconnaissants de l’aide que nous leur apportons. »

En 2018, l’Armée du Salut a fait l’acquisition d’une cantine mobile et a entrepris son ministère en novembre.

« De nombreuses personnes vulnérables arpentaient les rues tard le soir, mentionne Dina. Cela me dérangeait. La cantine mobile a servi également lors d’incendies et d’inondations, et constitue une ressource pour aider les personnes et les familles dans le besoin tout au long de l’année. »

La cantine mobile nous permet de cuisiner 1500 repas à l’heure. De plus, nous distribuons des sacs de couchage, des mitaines, des tuques et des trousses d’hygiène. Dina et son équipe de bénévoles se retrouvent chaque samedi, à 20 h, à leur entité locale de l’Armée du Salut, où ils préparent de la soupe, des sandwiches, du chili, des collations, du thé et du café. À 21 h, ils partent faire leur tournée.

« Nous nous arrêtons d’abord dans un parc local, explique Dina. De là, nous sillonnons les rues à la recherche de personnes en détresse. Certains de nos clients sont des parents dont les heures de travail ont été réduites et qui ne parviennent plus à nourrir leur famille convenablement. D’autres présentent des troubles de santé mentale qui les empêchent de travailler ou ont tout perdu en raison de leur problème de toxicomanie. C’est triste à voir. »

En 2020, nous avons servi près de 5000 repas et distribué quelque 450 accessoires utiles.

« En plus de servir des repas et de distribuer des produits essentiels, nous écoutons nos clients et les aiguillons vers des ressources communautaires, comme l’aide au logement et des services de counseling, ajoute Dina. Un peu de réconfort et quelques mots d’encouragement suffisent parfois à redonner l’espoir aux laissés-pour-compte et à les valoriser. »

Linda Leigh